Installé depuis le 30 avril 2021 pour la résolution de la crise qui secoue la la famille béninoise de Maracana. La Comité de normalisation (CoNor) que préside le professeur Victor Tokpanou, aujourd’hui député à l’Assemblée nationale peine à trouver ces marques. Soliciter pour une mission de six mois au bout du quel on espérait la fumée blanche mais le c’est plutôt noirci depuis la mise en place par la Fédération internationale de maracana.
Le ministre des Sports Benoît Dato et le président Julien Minavoa devant les lauréats lors du gala des champions 2023
Le vide qui subsiste depuis, le 31 octobre 2021 avec le Comité de normalisation qui n’a pas puis organisé les élections pour un nouveau comité exécutif fédéral. Ainsi, depuis le 1er décembre dernier, la situation confuse de la Fédération béninoise de maracana (FéBéMa) qui préoccupe à plus d’un titre le ministre Dato l’a amené à confier cet épineux dossier au président du Comité national olympique et sportif béninois (CNOS-Ben), Julien Minavoa est sollicité pour trouver une solution définitive à cette crise qui dure depuis décembre 2020.
Il faut noter que le Conor malgré ces difficultés à trouver le bon bout, s’est vu assigné la mission d’organiser le championnat national, la coupe d’Afrique des nations et les élections pour la mise en place du nouveau bureau de la fédération au plus tard le 25 novembre 2023. Mais à ce jour rien !
C’est fort de cela que le nouveau patron de la maison des sports béninois a jeté son dévolu sur le CNOS-Ben et son président pour une sortie de crise définitive. L’instance du mouvement sportif béninois sera à travers son président le seul interlocuteur capable de rapprocher les différents acteurs pour accorder les violons. A cet effet, le ministre Benoît Dato, veut remettre le CNOS-Ben au centre de toute situation sportive nationale avant toute autre sollicitation. Par cet acte républicain, l’essor du maracana béninois se repose dans les mains du patriarche Julien Minvoa qui a déjà fait ses preuves au Bénin, en Afrique et même dans le monde. Aussi, le président du Cnos-Ben devra encore user de son calme olympien qu’on lui connaît pour gérer la situation sans prendre parti et rester au-dessus de la mêlée afin de prouver qu’il mérite la confiance du jeune ministre à travers lui celle du gouvernement.
En effet, cette nouvelle mission intervient après la validation de la Convention d’éthique et de bonne gouvernance qui les lie au Comité national olympique et sportif béninois (CNOS-Ben). Le document vise principalement à prévenir les crises et tensions au sein des fédérations sportives.
Pour rappel, le vendredi 13 octobre 2023, après son installation, le ministre de Sports, Benoît Dato avait été reçu au cabinet du président du Comité national olympique et sportif béninois, Julien Minavoa à la Maison des fédérations sise à la Haie Vive (Cotonou), pour sa première sortie. Il était avec le Conseiller Jean-Marc Adjovi-Bocco.
Un acte de haute portée qui fait penser que le nouveau ministre veut plus faire de la maison du mouvement sportif sa pierre angulaire pour le développement du sport béninois.
La Rédaction