Home Actualité 18ème édition du Tour international du Bénin : Fernand Gandaho et son effectif à quelques jours de la compétition

18ème édition du Tour international du Bénin : Fernand Gandaho et son effectif à quelques jours de la compétition

by Eyiyiade

La team béninoise se prépare activement pour ne pas faire piètre figure lors de la 18ème édition du Tour cycliste international qu’organise le pays du 2 au 6 mai et avec le show final de la fête de la petite reine le 7 mai à la plage de Fidjrossè à Cotonou. Depuis, quelques semaines les coureurs sont mis au vert pour mieux peaufiner les stratégies à adopter face à l’armada de professionnels qui seront sur le tour. Après la séance d’entraînement de l’équipe cycliste béninois ce mardi 25 avril 2023, l’un du collège d’entraîneurs locaux, assisté par le Rwandais, Adrien Niyonshuti, Fernand Gandaho nous fait ici le point de l’effectif et les ambitions de l’équipe béninoise pour cette 18èle édition.

Je voudrais d’abord vous remercier pour l’interview et profiter de l’occasion pour remercier le président de la Fédération béninoise de cyclisme, Romuald Hazoumè qui a compris qu’il faut interner les enfants à tant, car un mois d’entraînement pour les cyclistes ça demande beaucoup de moyens. Je dois vous dire que les coureurs béninois sont dans de bonnes conditions et se portent à merveille. Nos poulains sont bien dans leurs peaux et dans leurs têtes et n’attendent que le début du Tour. Il faut dire qu’ils ont reçu un entraînement de qualité avec des entraîneurs de classes internationales. Nous avons à la tête de ce collège d’entraîneur un rwandais et une américaine qui nous ont beaucoup aidé à préparer nos coureurs, afin d’avoir un très bon résultat. Techniquement nous devons vous dire que le technicien Rwandais, qui fut un coureur de haut niveau, connaît très bien le monde du professionnalisme. Du coup il a apporté beaucoup l’équipe béninoise grâce à son expertise. Quant-à l’américaine Kimberly Coats, Elle nous a beaucoup aidé aussi dans le suivi alimentaire des coureurs. En réalité quant nous parlons de sport de haut niveau il y a le côté diététique que nous ne devons pas négliger. Elle surveille les coureurs pour qu’ils puissent prendre juste ce qu’il faut au moment où il faut. Donc un mot que ce soit l’alimentation, l’hébergement et les séances d’entrainements les coureurs sont mis dans de très bonnes conditions.

Que peut-on dire du niveau des cyclistes béninois ?
Je puis vous dire que le niveau est très bon. En tout cas le peuple béninois aura l’occasion de constater ça pendant le tour et va faire la comparaison avec les années précédentes. Ainsi vous saurez qu’il y a eu une progression due à la nouvelle stratégie de préparation.

L’espoir est-il permis? Les amoureux de la petite reine peuvent se rincer les yeux donc?

On peut donc espérer une bonne présentation de la part de nos compatriotes. Je vous confirme que, le président pour faire évoluer les choses depuis l’édition passée à mis le tour au niveau UCI 2.2 qui nous permet aujourd’hui de voir les coureurs professionnels sur notre tour. Vous savez que là où on parle de coureur professionnel, ça ne blague pas et ça va vite. Donc c’est pour la deuxième fois que notre tour est classé à ce niveau. Donc, je crois que le plus important pour nous est que les coureurs se sentent bien.

Fernand Gandaho vous êtes un vieux de la vieille, quant on parle du vélo, vous êtes un expérimenté. Quant on prend les professionnels qui seront de la partie vous envisagez déjà quoi du point de vue technique pour cette compétition ?

Oui cette compétition sera d’un niveau exceptionnel avec la présence de ces professionnels. Et nous avons quelques équipes que nous ne connaissons pas. Par exemple l’équipe Guyanaise, que je ne sais comment elle va se comporter sur le tour. Par contre pour l’iles Maurice je connais leur entraîneur et je sais que c’est un monsieur très fin tactiquement qui va poser un peu de problème. Mais je pense que le Bénin va tirer son épingle du jeu.

Le pays favoris en absence du maillot jaune de la saison passée ?

Il faut dire que les Sud-africains qui sont là, une très bonne équipe tout comme le Rwanda qui a plusieurs atouts dans leur manche. Sans oublier le Maroc qui a gagné récemment le tour de la Mauritanie. En réalité c’est des coureurs qui ont l’habitude de pédaler dans des plus grandes compétitions. Je crois que ceux-là sont la mais nous ce qui est sûr et très important, comme le dit un adage si bien nous, <>.

L’année dernière on a vue le niveau du tour, et le Cameroun l’un des participants vient de rendre public sa liste avec des grands noms comme Clovis sagbo Solo, kossokoho et bien d’autres que vous connaissez. Est-ce que ce n’est pas équipe aussi à craindre ?

F G: Non je pense pas, ces des gens que nous connaissons déjà et on s’est préparé pour. C’est vrai qu’ils ont l’avantage de leur relief. Bon nous aujourd’hui nous ne craignons plus personne. C’est ça le plus important. Les coureurs sont galvanisés. Ils qui sont entourés des encadreurs qui ont dû vécu dans le vélo et ont eu a gagner des tours. Donc ils sont très motivés et nous n’aurons peur de personnes. L’essentiel pour nous, c’est de maintenir le cap et d’aller très loin

La force du Bénin ?

La force du Bénin, c’est que aujourd’hui on compte plus sur la jeunesse de notre effectif. Que ce soit l’équipe A ou l’équipe B, c’est à 90% des jeunes. Nous avons des sprinteurs des pointeurs. Nous savons que ces sprinteurs à tout moment peuvent faire la différence. Je crois que nous avons une équipe homogène et qui fera l’affaire.

Fernand Gandaho, un ancien champion aujourd’hui à la tête de la sélection quelque est le message fort que vous avez à vos poulains pour les galvanisés plus à faire comme vous ?

Oui nous avons durant tout le temps passé des messages comme quoi si nous l’avons fait ils peuvent aussi. Mais ce que je peux dire de plus est qu’un coureur ne doit jamais avoir peur et on doit savoir que la course se fait d’abord dans sa tête. Où tu dois te dire que personne n’est plus fort que toi. Là où ils iront j’irai. Je peux aussi gagner et je dois gagner. Sur tour il y aura 75 coureurs et donc il faut être toujours dans le peloton de 30 coureurs du départ jusqu’à la fin pour pouvoir prendre des échappés et des points. Je crois que c’est ce genre de message on peut lancer à l’endroit de nous coureurs pour une bonne compétition.


Transcription : Messan DOHOU

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